trace de poète 2016

se déroulera du 25 mars au 17 avril ,

à L’Isle sur la Sorgue

ainsi qu’à Coustellet, Oppède, Pernes les Fontaines

 

 


06 12 77 21 29

tracedepoete@dbmail.com


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Calendrier des évènements

 

lundi 21 mars
mardi 22 mars
mercredi 23 mars
jeudi 24 mars
vendredi 25 mars
samedi 26 mars
dimanche 27 mars

lundi 28 mars
mardi 29 mars
mercredi 30 mars
jeudi 31 mars
vendredi 1er avril
samedi 2 avril
dimanche 3 avril

lundi 4 avril
mardi 5 avril
mercredi 6 avril
jeudi 7 avril
vendredi 8 avril
samedi 9 avril
dimanche 10 avril

lundi 11 avril
mardi 12 avril
mercredi 13 avril
jeudi 14 avril
vendredi 15 avril
samedi 16 avril
dimanche 17 avril

 

 


Pour sa 17ème édition,

le festival reste fidèle au dialogue entre poésie et arts plastiques, théâtre, philosophie et musique.



Pendant le week-end de Pâques
«Le crieur public»

assurera la présentation du programme

dans les rues de l’Isle sur la Sorgue et sur la Foire à la Brocante.



du vendredi 25 mars au dimanche 17 avril

Exposition à La fabrique Notre Dame
Point d’encrage du festival depuis le début, l’exposition est construite autour d’œuvres plastiques en lien avec l’écriture.

 

Laurent Xavier Cabrol

Benoit Chérel

Christine Dabadie Fabreguettes

Françoise Ducret

Jean-François Jung

Dominique Limon

Luc Rouault

 

Tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 18h
Pâques :samedi 26 mars et dimanche 27 mars de 10h à 18h
La Fabrique Notre Dame
L’Isle sur la Sorgue

Pâques : vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 mars
Marché des Editeurs à La Grange Notre Dame (salle annexe de la Fabrique)
Poésie, Philosophie et Livres d’Artiste

 

Editions Bremond

Editions Louise Bottu

Les Carnets d’Eucharis

Cristel éditions

Éditions Équinoxe

l’Ollave

Passage d’encres

Po&Psy

Propos2 éditions

Revue Phoenyx

Sillage

Le temps qu’il fait

La tête à l’envers

 

horaires :
vendredi 25 mars de 15h à 18h
samedi 26 et dimanche 27 mars 10h à 18h

La Grange Notre Dame
L’Isle sur la Sorgue (salle annexe de la Fabrique)



Vendredi 25 mars

 

17h30

Lecture

Philippe Chauché lira des extraits de « OZU » par Marc Pautrel

 

Ozu, Marc Pautrel

 

« Ozu aime lire, s’enivrer, dormir, prendre des bains, marcher, faire l’amour avec des geishas ou bien des amies chères, écrire, encore lire, filmer, capturer le mouvement de ses acteurs et ses actrices interprétant les dialogues, regarder les fleurs, regarder la mer qui ne change jamais, seul le ciel change qui fait changer la mer… »

Marc Pautrel aime écrire. Ecrire et lire, se confier à la musique d’une phrase, aux couleurs des mots qui la grisent, à cette suspension, cette retenue, cette façon tellement singulière d’écrire à hauteur d’homme, comme celle, tout aussi singulière, qu’avait Ozu de placer sa caméra à quatre-vingt centimètres du sol. L’un privilégie le plan fixe, les plans de coupes, ses comédiens regardent l’objectif pour vivre la scène, ils sourient, prennent le temps de parler et leurs regards transpercent l’objectif. L’autre écrit dans ce même saisissement, ce même silence, la phrase est toujours juste et courte, nette et précise, elle respire. Sa phrase est baignée de la saveur de la juste description – je vois donc j’écris. Elle ne cherche jamais l’effet majeur pour se concentrer sur l’art mineur. C’est alors, que le roman d’Ozu peut, comme les cerisiers, fleurir.

 

à partir de 18h30

Soirée vernissage de l’Exposition et du Marché des Editeurs

La Fabrique et La Grange Notre Dame
L’Isle sur la Sorgue



Samedi 26 mars

Lectures, rencontres et conférences

 

14h30

Sylvie Durbec 

lit des extraits de 

Sanpatri (éd. Jacques Brémond) et L’Idiot(e) devant la peinture (propos2éditions)

 

 

15h30/17h

Simone Molina invite Adeline Yzac

 

 

« Écrire est toujours pris dans un écho du monde : monde ancien, monde intérieur, monde perdu, monde à venir.
Écrire permet de traverser le temps, de passer les frontières, de dire un au-delà de la langue actuelle ou perdue, de tresser du nouveau. »
Après une lecture croisée et bilingue (français / occitan), Simone Molina interrogera Adeline Yzac sur sa pratique des « Chantiers d’écriture » qu’elle mène depuis de nombreuses années avec des personnes qui la sollicitent pour écrire.

En partenariat avec Inter-S-tisse

 

17h30/18h30

 Robert Marteau, une théodicée poétique

 

 

présenté par André Ughetto

Robert Marteau, né le 8 février 1925 à Virollet dans le Poitou et mort le 16 mai 2011 à Paris, est un écrivain français : poète, romancier, traducteur, essayiste, diariste.

 

19h/20h

Jane Hirshfield,

 

 

présentée par Delia Morris et Geneviève Liautard.

Nommée Chancelière de l’Académie des Poètes Américains, elle est un des poètes majeurs aux Etats-Unis et son œuvre singulière, profonde et riche d’enseignements, était totalement inconnue en France jusqu’à ce que deux excellentes revues acceptent d’en accueillir des extraits en 2015 (Phoenix n° 17, Les Cahiers d’Eucharis n° 44).

http://tracedepoete.fr/wordpress/?p=2115

La fabrique Notre Dame
L’Isle sur la Sorgue

 



Dimanche 27 mars

15h/16h30

projection du dvd « Victor Brauner »

 

 

Né le 15 juin 1903 en Roumanie, à Piatra Neamtz, Victor Brauner est l’une des figures majeures et sans doute la plus énigmatique du mouvement surréaliste…

réalisation Fabrice Maze,
collection Phares/éditions SevenDoc
en présence du réalisateur (sous réserve)

 

Tarif : entrée libre, se présenter à l’accueil muni du dépliant trace de poète
Donnant accès gratuit à l’exposition
Réservation souhaitable 04 90 38 17 41.

Campredon Centre d’Art
L’Isle sur la Sorgue

 



Vendredi 1er avril

20h

Paul Éluard, je sers la forme de l’amour

Soirée réalisée et présentée par Pierre Verdet,

exclusivement axée sur la poésie amoureuse de Paul Éluard,

à partir des textes consacrés aux trois femmes qui partagèrent sa vie.

Archives sonores (Barbara, Jean-Louis Barrault, Gérard Philippe…)

et documents peu connus (notamment de Man Ray, Dora Maar, Lucien Clergue).

 

 

Galerie 22
Coustellet

 



Samedi 2 avril

20h

Préhistoire

Texte, mise en scène et interprétation Nadia Egher

Décors Tsipora Eskenasy-Legardinier

Une femme rencontre un homme. Un homme rencontre une femme. Le temps n’est pas toujours à l’amour. Le récit se déploie, à distance du drame. Deux voix s’entremêlent, oscillent entre prose et poésie, explorent ce qui précède l’indicible, cherchent l’origine de l’histoire. Un monologue à fleur de rire et de larme, nourri d’échos musicaux, au cœur d’une vie de femme.

 

 

La fabrique Notre Dame
L’Isle sur la Sorgue

 



Mardi 5 avril

20h

HORIZONS VERTICAUX
de Roberto Juarroz

spectacle de fin de résidence

Un événement-performance pour un acteur, une musicienne , une peintre
avec Nicolas Allwright, Sophie Bazin, Valérie Dintrich

Mise en espace : Nicolas Allwright
Production : NOMADES LANGUES

 

« La poésie est une tentative risquée et visionnaire d’accéder à un espace qui a toujours préoccupé et angoissé l’homme : l’espace de l’impossible qui parfois semble aussi l’espace de l’indicible »
Roberto Juarroz

Notes de répétitions

Le silence et le chant improvisé, la peinture sur la toile, le son et le mot mettent en résonance ce qui est là présent pour nous. Entre les mots fourmillent des tensions faites d’attirances et de répulsions, en prêtant l’oreille, nous pouvons entendre le silence de l’origine qui les portent.

Dire la poésie de Roberto Juarroz est un chemin vers l’être, il traverse les contradictions insolubles qui nous enferment, déjoue la logique et s’ouvre comme une main. Notre intention en donnant à entendre ces poèmes est de nous retirer, d’être des passeurs. D’accueillir dans le déséquilibre de l’abandon et le vertige du silence, un geste, un chant, et lui donner un corps pour s’animer et résonner. Il pourrait alors s’élever un autre chant, celui de la rencontre et du partage. N.A.

 

Un poème de Roberto Juarroz

Les passions se perdent,
sauf une peut-être :
la passion pour la perte.

Et tout le reste aussi se perd :
la rose, les humeurs, ton visage,
la vie, la fenêtre, la mort.
Cette parole aussi se perd,
sa lecture son bruit.

Ne reste qu’un recours :
convertir la perte en passion.

Treizième poésie verticale, p 83 © editions José Corti, 1993

 



Vendredi 8 avril

Théâtre

20h30

La Sorcière

 

de Jules Michelet

adaptation, mise en scène et interprétation Julie Timmerman

production Idiomécanic Théâtre
avec le soutien de Fontenay en Scènes/Fontenay-sous-Bois, Gare au Théâtre et Confluences, et avec l’aide de Dominique Rocher

Ich bin Dynamit !

Je crois entendre les mots de Nietzsche dans la bouche de ma Sorcière, ivre de puissance dans un monde où les femmes ne sont rien, pas même le paillasson sur lequel les hommes, les seigneurs, les prêtres, s’essuient les bottes.

Après avoir été violée par le seigneur, chassée par le village et poursuivie par l’Inquisition, la jeune paysanne à l’aube de la vie doit se réfugier dans la forêt et pactiser avec Satan – seul être à lui rendre sa force et sa dignité d’être humain, et à lui ouvrir les portes de la Nature. Elle redécouvre alors tout ce que l’Eglise a toujours combattu : la bonne chère, le rire, l’usage de la raison, la fête, la médecine, la sexualité offerte et libre…

Ce conte fantastique que Michelet invente pour mieux raconter la révolte de la femme à travers les siècles, je m’en empare et le dis dans notre temps de capitalisme fou, de clivages sociaux exacerbés, de retour de la misogynie et des obscurantismes de toutes sortes. J’y joue tous les rôles – le seigneur, le prêtre, le Diable, et même les chevaux de la dame – mais surtout j’y incarne cette Sorcière, qui, comme l’historien et comme la comédienne, fait son sabbat pour ressusciter les morts et rendre visible ce qui n’est pas.

Ce texte est salutaire aujourd’hui, pour toutes les femmes qu’on veut réduire, pour tous les peuples qu’on opprime. Le moyen âge de Michelet a peut-être finalement peu à voir avec le moyen âge historique, d’après les experts, mais il a tout à voir avec les régressions de notre temps.

La Sorcière est un hymne à la liberté.

 

 

La Sorcière s’est déjà jouée depuis 2013 à Confluences (Paris 20), à l’ECAM (Le Kremlin-Bicêtre), au Château de Vascoeuil (Eure), à Gare au Théâtre (Vitry-sur-Seine), à la Scène Faramine (Bourgogne), au Comité d’établissement Renault VSF, à la Bourse du travail de Bobigny (dans le cadre des Journées sur les violences faites aux femmes),en appartement (Montreuil) et à Présence Pasteur (Festival d’Avignon 2015).

 

En partenariat avec

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Espace de Création Artistique

L’Isle sur la Sorgue

 

 



Samedi 9 avril

 

18h

L’association  » les Amis du Passeur »,

dans le cadre du Festival Trace de poète, vous invite

à la présentation du livre collectif

 » Une enfance dans la guerre – Algérie 1954-1962″

sous la direction de Leïla Sebbar, Editions Bleu-Autour.

En présence de deux des auteurs : Simone Molina et Behja Traversac.

Lecture d’extraits par la comédienne Isabelle Provendier.

 

 

 » Nés dans les années 1940 et1950,

quarante quatre auteurs issus des différentespopulations de l’Algérie d’avant l’Indépendance racontent leur enfance dans la guerre d’Algérie.

C’est inédit.

C’est le bon moment puisqu’ils sont les derniers témoins directs du douloureux épilogue de la longue histoire commune à la France et à l’Algérie.

Et c’est nécessaire :

en puisant dans l’intime et l’opacité de l’enfance, leurs récits se chargent d’une incandescence qui agit comme révélateur de cette guerre singulière.

Une guerre qui fut longtemps innommée à Paris alors qu’elle fut meurtrière, fondatrice de l’Algérie nouvelle et constitutive de la France actuelle,

annonciatrice enfin des conflits qui s’écrivent avec les mêmes mots : guérilla urbaine, exécutions, tortures, bombes dans les cafés… »

 

Partenariat Trace de poète, ECRPF/ Inter-S-tisse, Compagnie Ip&Co.

 

Librairie Le Passeur de l’Isle

7 place de la Liberté; 84800 Isle sur sorgues – tel : 04 90 20 85 84

 

 

20h30

Soirée Slam / Scène ouverte

Tolten en concert

21h30

Slam / Scène ouverte (toutes formes de lecture, chant, musique…)

Ouvert à tous sur inscription en début de soirée
Vous avez trois minutes pour vous exprimer !

 

Espace de Création Artistique

L’Isle sur la Sorgue

 



Mardi 12 avril

19h (ouverture de la galerie à partir de 18h)

Poésie dans un jardin

 

Soirée spéciale performance dansée de

Frédérique Mille « Papier de soie »

(Danse et Cinéma Compagnie)

et lecture de poèmes du Grand XX° par Pierre Verdet

 sur fond d’exposition de peintures de Marika Taoufik

 intitulée Zlatovlaska(celle dont les chevaux sont d’or)

Galerie Traces

Pernes-Les-Fontaines

224 avenue Jean Jaurès
tél 06 88 36 29 31

 

 



Vendredi 15 avril

20h30

Villon la Vie

 

 

Michel Arbatz, jeu, chant, guitare

Olivier-Roman Garcia, guitares, bouzouki, percussions

Musiques, adaptation du moyen-français, montage : Michel Arbatz

avec l’amicale participation de Jean-Louis Trintignant (voix off)

 

 

 

Salle des Fêtes – Espace du Jardin de Madame

Oppède

en partenariat avec la Municipalité d’Oppède

 



Samedi 16 avril

 

10h
Environs d’Oppède

Balade poétique, « à chacun son poète »
les participants ayant choisi un poète du 20e siècle liront des poèmes de l’auteur et des poèmes personnel en écho à l’auteur.
A chaque halte
Sur un tracé de balade accessible à tous.

La balade sera suivie d’un repas « tiré du sac »

rendez-vous à 10h  au parking ste cécile d’oppède le vieux,  pique-nique  sur les terrasses ste cécile

en partenariat avec

scriptorium        et         pierre_seche_vaucluse_fond_blanc

Faisant suite à la balade

15h

Aux Jardins rêvés à Oppède le vieux:
« Quinze vues/Quinze voix »

Exposition de photos (Olivier Bastide) et écritures (collectif du Scriptorium)

 

 

 

Lectures par les auteurs du Scriptorium
En partenariat avec Le Scriptorium de Marseille

 



Dimanche 17 avril

 

Fin de l’exposition à La Fabrique